Thriller Viennois
Cette deuxième enquête dans l’univers de la psychanalyse s’ouvre par une série de crimes odieux et violents : un thriller avant l’heure… Un « Jack l’éventreur » en touriste à Vienne !
Max va utiliser sa nouvelle science, la psychanalyse, pour devenir le premier «profiler». C’est à nouveau la montée du racisme et de l’antisémitisme qui sert de toile de fond à ce roman.
«Un juif naît sans honneur et, par conséquent, ne saurait demander réparation» p.130. «Ainsi ils ne peuvent participer à un duel !» No comment !
«Leur sexe n’a pas produit un seul grand peintre, écrivain, musicien, inventeur ou savant. D’ailleurs, le proverbe allemand nous le dit depuis longtemps : jupes longues, idées courtes» p.293. Les femmes voulaient étudier à l’Université !
Voilà qui a suscité chez moi (au moins… !!) deux réflexions. Premièrement, de nos jours, les femmes ont des mini-jupes, donc des dents longues. Deuxièmement, s’il y a un siècle les savants de l’époque pensaient cela, il y a de l’espoir pour les intégrismes d’aujourd’hui !
Les sectes et la franc-maçonnerie, la prostitution, la misère, la recherche scientifique…. La liste des thèmes est impressionnante…
Max passe son temps dans les brasseries viennoises, et là,
c’est une débauche de gâteaux. Difficile de ne pas avoir envie de tester tout les
délices qui nous sont décrits. Combien de kilos a pris l’auteur s’il a testé tout ce qu’il nous décrit ?
Comme dans le premier volume les thèmes abordés sont
nombreux. Ils donnent un rythme au livre et une profondeur historique au roman.
Pour une autre critique voir Chimère et YueYin
Du sang sur Vienne, Franck Tallis, 10/18, 2-264-04277-4