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SériaLecteur
3 mai 2007

Evolution de l'histoire

9782226175922Pendant ces vacances ce livre fut ma principale lecture : un pavé !

Il s’agit d’un essai historique remettant en cause beaucoup de ce que l’on a toujours appris sur la découverte de ce continent, en partant de la préhistoire.

Je pensais que le peuplement de ce continent avait eu lieu par le détroit de Bering, lors de la glaciation. En fait il faut parler de trois vagues de migration : une vers l’est, une autre en suivant la côte vers l’Amérique du sud, une troisième suivant cette même route mais restant en Amérique centrale, puis en Amazonie. Il y a probablement eu une quatrième vague provenant d’Australie, mais pas de preuves tangibles pour le moment.

La population amérindienne au contact de l’européen et de ses maladies a chuté de 90%. Effrayés par la mort de leurs proches les Hommes se sauvaient et contaminaient les tribus voisines. C’est ce qui explique la si facile conquête de ce continent. Car la vision du bon sauvage est un mythe.

La différence entre les peuples amérindiens est immense. Au nord les tribus vivaient dans un pays de cocagne, d’abondance. Fragile cet état s’est écroulé avec la disparition des Hommes. N’ayant plus de prédateurs, les bisons se sont multipliés pour atteindre les 35 millions de têtes au XIXème siècle.

En Amérique Centrale les petits états se battaient régulièrement comme les états européens. La catastrophe humanitaire a été si rapide et la flore si forte que les monuments ont été ensevelis.

Au sud, l’histoire est la plus ancienne. C’est la première civilisation de l’humanité avant Sumer. L’agriculture, les temples, les mathématiques (dont la connaissance du zéro) et l’astrologie étaient déjà connus depuis très longtemps. Par contre la roue n’a pas été inventée, sauf dans les jouets pour enfants ! L’explication serait dans l’absence d’animaux pour tirer les charrettes !

Quand les européens sont arrivés en Bolivie la capitale des Incas était plus peuplée que Paris, le système d’irrigation de l’eau était plus développé, les rues plus larges et personne ne mourrait de faim.

C’est donc un livre dérangeant, mais très instructif.

Un gros défaut toutefois c’est la désorganisation dans les chapitres, je n’ai pas compris le fil conducteur. Autre agacement c’est la perte de temps à raconter les querelles entre les différents historiens archéologues…

1491, Charles C Mann, Albin Michel,2-226-17592-2

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Commentaires
K
J'en connais un qui va être sacrément intéressé! Mais il te l'a déjà signalé ;-)
A
Hum... bon, alors je vais le noter quelque part, si je peux mettre la main dessus en bibliothèque... Par contre je ne crois pas l'acheter... Mais bon, si je le trouve en prêt, je jetterai un oeil ;)
C
Oh ça a l'air énorme ! Vais me le noter quelque part si je le trouve en biblio un jour...
Y
Je l'ai repéré (et même offert) mais je ne l'ai pas encore lu... il me tente bien !
B
Je l'ai aussi feuilleté à plusieurs reprises mais j'hésite toujours. Je vais peut-être attendre la sortie en poche tout compte fait !
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