Suspense total
Second livre que je lis de cet auteur australien, le premier
« Cinq matins de trop » racontait l’histoire de la chute d’un homme dans
l’alcool. Cathe aussi a adoré ce levre.
Ici, les hommes et les femmes ne sombrent pas dans l’alcool, ils en sont imbibés. Ce roman est presque un polar (ne vous sauvez pas !), le récit est ponctué de courts chapitres dans lesquels le procureur, l’avocat et le juge nous informent de l’évolution du procès. Les autres chapitres sont là pour nous éclairer sur ce procès et nous forger une opinion.
Un samedi soir comme un autre dans ce bar-motel-boite de nuit australien. Les femmes dansent et boivent, les hommes aussi. Le patron gère son affaire en évitant que les mineurs ne boivent trop et qu’il y ait des bagarres dans l’établissement. Un jeune homme espère bien rencontrer l’amour, enfin surtout l’aspect physique de la rencontre. Un garçon boucher le prendra pour « une tapette » et plusieurs fois dans la soirée leurs rencontres seront explosives !
Le jeune homme, Peter, a mis sa plus belle chemise et aborde les femmes avec timidité, son côté un peu maniéré ne l’avance guère dans ces relations avec l’autre sexe.
Le garçon boucher Verdon est une brute épaisse, mais il est aussi un alcoolique notoire et un amoureux de la gente féminine à qui il voue un amour inconsidéré... Je cite : «Il s’y prenait très simplement avec les femmes. Il se plantait devant celles qui lui plaisaient et leur demandait « tu veux baiser ? ». Voilà un homme direct, pragmatique, mais même en Australie les femmes n’apprécient pas cette simplicité.
Mais au fait qui est l’assassin et qui a-t-il tué ? Ce n’est que dans les toutes dernières pages que l’auteur nous en donne la réponse.
Roman court (110 pages) il m’a intrigué du début à la fin grâce à la personnalité des acteurs et la description d’un microcosme d’alcoolique qui m’est complètement étranger…
A coups redoublés, Kenneth Cook, Autrement