172 pages vers ... la survie
Je déconseille vivement ce livre à Jules et Eléa qui n’aiment pas les livres sur la guerre - voir leurs commentaires sur l’excellent livre « Peindre au noir » - la couverture ne fait pas le livre, ni le thème…
Par contre, celui-ci est très noir, et raconte avec force détails, une réalité de la guerre et de ses pires horreurs : l’être humain déguisé en soldat !
Donc, un survivant est embauché par un américain afin de retrouver un nazi. Nous sommes en 1945, la guerre vient de se terminer et l’Europe outre-Rhin n’est qu’un vaste foutoir, entre ruines et désolations, les humanoïdes errent... Ils cherchent dans l’oubli à se reconstruire…
Bert est un dissident au régime nazi et a ainsi passé presque dix ans dans des camps de rééducation-concentration-de la mort, à survivre !
Dans ce no man’s land ; rechercher cet ancien nazi n’est pas une chose facile. Quel rôle lui fait-on jouer ? Le duel américano-soviétique s’installe avec force. Son passé n’existe plus, alors pourquoi le réveiller ? Que peut comprendre un américain à la survie d’un miraculé ? Un ami d’enfance, cette préposition a-t-elle encore un sens ?et l’amour ?
Un roman passionnant, plein de la noirceur de l’âme humaine ! Comme le Littel ce livre remue les trippes, il a la bonne idée de ne faire que 172 pages.
Petite question : quelle part de vécu l’auteur a-t-il mis dans son livre ?
Essel , Hannibal et JML vous donnent leur propre opinion.
186 pages vers les nuages, Joseph Bialot, Métailié