Un bon roman, mais pas policier
Cette nouvelle collection de policiers, et non de grands détectives, a pour premier attrait une très belle mise… 10/18 est rapidement identifiable par la blancheur de ses couvertures, là c’est le noir, même la tranche.
Postulat de cette nouvelle collection : des policiers contemporains du monde entier, vous en découvrirez plus ici.
Ce policier en est-il un ? C’est la question qui suit cette lecture.
Mei Wang est une jeune chinoise qui vient de créer sa société de détectives (????). Diverses petites enquêtes lui sont présentées, puis une recherche plus pointilleuse lui est proposée. Une pièce de jade antique a disparu et l’enquête doit être discrète car la police ne doit pas connaître cette affaire. Le vol du patrimoine historique est très sévèrement puni.
Pour mener à bien cette enquête, elle va questionner certains de ses proches et ainsi remonter le temps. La révolution culturelle aurait du détruire cette antiquité… Pourquoi donc ressurgit-elle ?
Sa mère mourante va également être au centre de ce livre. La famille se réunira et s’épaulera pour lui venir en aide.
Ce policier est probablement le premier d’une série et nous explique longuement la vie de Mei, de sa famille, l’histoire de la famille. De l’enquête il est peu question et la résolution de l’énigme n’est que la toile de fond.
Pour moi ce n’est pas un roman policier, mais un roman tout simplement. J’en ai apprécié la lecture, et la comparaison avec Qui Xiaolong (Liana Levi) n’est pas fortuite.
Le secret de Big Papa Wu, Diane Wei Liang, 10/18