Déception
Un grand merci à Suzanne de « Chez les filles » qui m’a offert ce livre et à l’éditeur. Je n’accepte que peu d’offres par soucis d’autonomie et d’indépendance... C’est donc le second livre accepté cette année, je dois dire que je n’en ai pas eut beaucoup d’autres, mais j’en ai quand même refusé trois. Cinq offres en 3 mois, sans relancer les éditeurs et en répondant souvent par la négative quitte à les décourager, je remercie encore les éditeurs.
Ce roman parle du retour au pays d’un fils d’immigré, en Russie. J’ai tout de suite été sensible à ce thème… quoique n’ayant aucun désir d’aller vivre en Pologne !
Malheureusement, ce livre est brouillon et démarre par un premier chapitre déconcertant. L’univers carcéral en Russie, une dizaine de pages n’ayant aucun rapport avec la quatrième de couverture ! En fin le second chapitre, celui ci nous présente notre héros, sa vie, sa famille et les raisons de son départ en Russie. Ces premiers pas là bas.
Je ne ressens aucune empathie pour ce personnage, à l’image qu’il nous donne de lui même : un fils à papa, petit bourgeois mal dans sa peau ! Il ne nous montre jamais ses sentiments, que pense t-il de son ex ? Pourquoi sont-ils séparés ? Le lecteur l’apprendra peut être plus tard.
Il demande à son meilleur ami de l’argent afin de rembourser une dette de jeu et c’est un exil à Moscou qui lui est proposé. Cela tombe comme un cheveu sur la soupe.
Le troisième chapitre commence sur une autre scène, d’autres acteurs… le découragement.
Même si, je l’espère, tous ces petits bouts d’histoires vont certainement se rejoindre, je n’ai pas réussi à m’installer dans cette histoire et j’ai choisi d’abandonner
Yv a terminé ce livre et en tire comme conclusion « si vous passez sur une intrigue alambiquée et inutile, sur des personnages pas crédibles, vous pouvez partir pour un voyage instructif en Russie et à Moscou en particulier. »
Saxaoul a été plus persévérant, il a abandonné à la page 293.
Mika a un avis mitigé, un roman d’espionnage manquant d’actions et de piment, mais il espère qu’il ne passera pas inaperçu ?!?
Lucie est enthousiaste et donne un coup de chapeau à la traductrice, Madeleine Nasalik, qui a réussi à faire ressortir le style si agréable et si fouillé de l'auteur.
Uncoindeblog a été déçu que l’action ne commence qu’à la page 200
Nag a apprécié le style malgré le manque de rythme
Pom a trouvé la deuxième partie moins rébarbative et lui donne donc la moyenne !
Keisha a aimé ce roman pour son humour
Marie a un avis mitigé
Restling n'a aimé que les descriptions de Moscou
La ville insoumise, Jon Fasman, Seuil