Mon dernier Bello
Avec des articles élogieux d’Emeraude, de Voyelles et Consomnes et de Cuné, le souvenir de deux de ses autres livres que j’avais lu l’année dernière, je n’ai pas hésité une seconde…
Ma Souris me l’a immédiatement chipé et l’a adoré !
Alors, pourquoi une telle déception ? Qu’en dire ? Un arrêt brutal après cent cinquante pages d’ennui…
Tout ce dont j’ai horreur dans un livre. La pédanterie, l’intellectualisme… j’étale ma culture…, mais concernant le roman, la trame du roman policier, il ne reste que l’ennui.
Dès le début, ces phrases raturées, noircies, m’ont irritées, si l’auteur ne veut pas qu’on le lise, il y a d’autres solutions, non ?
Page 117, enfin la solution, ce que l’on lit est un cahier, soit, mais pour le lecteur je n’en ai pas ressenti l’intérêt.
Vous le constaterez que ma critique sur ce livre est davantage basée sur le ressenti, la forme, que sur l’histoire. Elle ne m’est apparue comme n’étant qu’un faire valoir à de l’étalage de sa connaissance en matière de roman policier !
Mais n’est-ce pas les œuvres de cet auteur qui m’énervent un peu ? Autant les thèmes sont intéressant, autant le traitement laisse à désirer. Dans les éclaireurs et les falsificateurs, le thème et l’histoire sont originaux, bien traités, mais la conclusion laisse tout de même à désirer, je ne suis le seul à être resté dubitatif.
Cet auteur n’est donc vraiment pas fait pour moi, ces livres sont intéressants, bien écrits, mais la réalisation ou la conclusion réduisent à néant l’œuvre.
Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet, Antoine Bello, Gallimard