Plus historique que polar
Une nouvelle série chez 10/18 pour une époque peu décrite, la fin de la seconde guerre !
Un corps est retrouvé dans un terrain vague de banlieue par des enfants. Pour le jeune inspecteur, Maurice Clavault. L’intrigue s’annonce difficile. Il dispose de deux indices : la main droite est peinte en noire et dans la bouche du mort il y a un bout de caoutchouc dans lequel se trouve un bout de papier avec la mention « a parm » ou « a parn »
L’ambiance au commissariat est pénible pour un nouveau. L’épuration bat son plein et les nombreux changements font que des incompétents peuvent être promus...
Claude le Nocher l’a trouvé très convaincant, je suis un peu moins enthousiaste que lui.
Effectivement l’intrigue est bien développée, le contexte historique est parfaitement rendu, alors… Les chapitres alternent, un sur l’enquête de Maurice, le suivant sur la vie de Samuel. Cela permet à l’auteur de décrire le contexte historique de 1918 à 1945 en Lithuanie et en Europe
Et c’est là que le bas blesse ! J’ai souvent eu l’impression d’un étalage de culture ou d’un cours magistral, là où j’attends davantage, puisqu’il s’agit d’abord d’un roman, un fond historique et quelques anecdotes contextualisées.
Mais si vous connaissez peu cette période en Europe de l’Est, ce livre vous ravira et vous en apprendra beaucoup sur la mentalité des gens de l’est.
Un peu lourd mais très très intéressant
l'ingratitude des fils, Pierre D'Ovidio, 10/18