Lu d'une traite !
Ce livre à son anecdote : je l'ai vu par hasard dans une librairie… Ne riez pas, j'étais bien par hasard au rayon librairie du Bon Marché, accompagnant ma Souris . Elle au rayon laines, moi, dans la « librairie »… C'est donc là, furetant devant les étals, que je vis celui-ci. Mais culpabilisant en pensant à ma PAL, je le laissais à sa place. Quand j’ai retrouvé ma Souris, elle avait un carnet-agenda dans les mains, et elle me "demandait" de lui offrir, cet énième carnet, encore plus beau et indispensable que les dizaines d'autres qui encombrent décorent son bureau et ses étagères… Mais soit ! Un carnet valant bien un livre je suis retourné chercher Le Livre. Ne voulant pas prendre celui du dessus de la pile (maniaque, va !), j’ai pris le suivant. Arrivé à la caisse, je l’ai glissé sous le carnet. Et ce n'est qu'une heure plus tard dans le métro, voulant montrer mon acquisition, que je me suis rendu compte que je n’avais pas Mon livre, mais un autre… du même éditeur !
La semaine suivante, j’ai donc été chercher Mon livre !
Et ne me dites pas que cela ne vous ai jamais arrivé, je ne le croirais pas.
Ce livre est donc la reconstitution non romancée d'une affaire judiciaire du XIXème siècle en Angleterre, sur le même principe que "l'affaire de Riad Hill house"
Ici, c'est le premier meurtre dans un train, en 1864, MR Briggs est sauvagement tué dans son compartiment.
La police va rapidement identifier le coupable, le chercher à New-York . Il sera jugé condamné et exécuté en 4 mois ! Mais est-ce le coupable ? Le doute est toujours là.
Je me permets de tuer le suspense, mais y en a t-il un ? Non, pas vraiment, et ce n'est pas le sujet du livre. Car il s'agit plus d'un livre "historique » que d'un polar.
Tout l'intérêt de celui ci portant sur la reconstitution de ce fait divers et la présentation des archives qui y sont liées.
Et là, c'est parfaitement maitrisé. Aucun ennui typique au genre, aucun énervement avec les notes en bas de pages, les renvois et autres digressions…
Non du grand art, comme le précédent, nous voilà plongés dans ce Londres de la fin du XIXème siècle.
Lu d'une traite !