Notre Histoire vu de Bergen
Le voyage à travers le siècle précédent continue. Les étapes
de ce troisième volume s’étendent des années 30 jusqu’aux débuts des années 40.
Il y est question de l’évolution des familles et de leurs progénitures, des secrets non transmis ou dévoilés, de l’âge qui s’installe et de la disparition de certains.
Mais ces années sont riches surtout d’idéologies. Les familles se déchirent entre fascistes et communistes. Des intellectuels vont à Moscou ; à leurs retours, ils n’en ont pas tous retirés les mêmes enseignements. Le retour des brigades internationales d’Espagne va également nous proposer des débats fructueux...
La seconde guerre mondiale et l’occupation allemande vont entrainer des comportements très proches des comportements que nous connaissons : collaboration, résistance…
Mais les sentiments, le sexe et même le sport sont aussi des thèmes abordés, comme dans cet extrait : « Sans surprise, la délégation italienne fut accueillie au milieu des cris de joie et des applaudissements, mais lorsque la totalité de sportifs français levèrent la main droite vers la tribune et effectuèrent le salut nazi, l’admiration prit le dessus ». Il s’agit de la description de la cérémonie d’ouverture des JO de Berlin en 1936. La déception est terrible de constater que la délégation norvégienne n’effectue pas le « fameux » salut.
L’interrogation est là ! Les français en 36, période du front populaire, ont été vu par les autres pays comme des fascistes ! Après de brèves recherches sur le net, la vérité est là. C’est la réalité. La France a bien défilé avec le salut fasciste ! Les français n’ont pas boycotté les jeux. Enfin, pas tous… Le Front populaire a voté pour ! Il avait le choix avec des jeux organisés à Barcelone. La mémoire ne conservera que le souvenir de l’image donc des présents. Les absents ont toujours tort sur les images !!
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=32566
http://increvablesanarchistes.org/articles/1936_45/juillet36_olympidebercelon.htm
A moins d’un an d’autres JO contestables, il y a matière à interrogation !
C’est donc une belle saga que je vais continuer…