Bon polar, une fois
Voilà un polar exotique, ce n’est pas un polar égyptien, ni
un nordique… mais un belge !
Un polar bruxellois plus exactement, et la distinction entre belge-flamands, belge-wallon et bruxellois sera au centre de ce livre.
Un jeune journaliste pigiste fait ses débuts dans la rubrique des faits divers. Il est chargé d’une affaire de meurtre dans le quartier de la gare. Antoine vient d’hériter de son grand-père un immeuble dans le quartier chaud, avec un bar … un bar à putes ! Cela fait un peu mauvais genre pour un journaliste cherchant à avoir des renseignements de la police pour ses articles...
Mais l’enquête va rebondir avec des nervis cherchant à récupérer le café, et pour cela, ils n’hésiteront pas à passer à tabac la tenancière ! Mais que cherchent-ils quand ils parlent de documents ?
C’est donc dans la vie de son grand père, qu’Antoine trouvera la solution. Ce grand-père possédait cet immeuble et personne ne le savait ! Pour un dirigeant d’une multinationale pétrolière, c’est peu banal de posséder un bordel !
Et que cache cet appartement du premier… et surtout celui, fermé, du second ?
Le thème central de ce polar est donc une page de l’histoire de la Belgique et son côté sombre…
Un très bon polar, roman noir, avec un bémol, la fin est un peu trop cousu de fil blanc…
Valériane aussi vous le conseille.
Les sirènes d'Alexandrie, François Weerts, Actes Sud