Belle écriture pour une beau roman
Le premier coup d’œil pour ce livre, comme c’est souvent le cas, ce fut la couverture. Actes Sud propose très souvent des couvertures chocs, l’œil est capturé... Pour cet ouvrage, cette femme lisant dans une forêt assise sur un objet indéterminé m’a fortement intrigué. La quatrième m’a conquis. Et la lecture ne m’a pas déçu !
Une femme retourne vivre à la campagne, dans le village où sa mère vit. Elle y retrouve celle-ci, mais également d’autres personnes, d’autres femmes de cette maison de retraite. Son enfance et les souvenirs remontent, et elle en a bien besoin... C’est une reconstruction qu’elle recherche, car la séparation avec son mari, elle l’a très mal vécue.
Le récit nous promène de souvenirs en souvenirs, avec ses vieilles femmes, mais aussi avec des adolescentes, puisqu’elle a accepté de donner des cours de poésie à un petit groupe. C’est encore et toujours des souvenirs, des situations qui reviennent. Et puis elle va nouer une amitié forte avec l’une des mères.
Passionnant, loin du mélo, cette femme rencontrant d’autres femmes de toutes générations, nous entraîne dans un monde d’émotions, sur le passé, leurs ressemblances, leurs différences…
Pas de nostalgie mais de belles rencontres, servies par une très belle écriture.
Clara trouve le livre sublime et son écriture magnifique
Un été sans les hommes, Siri Hustvedt, Actes Sud