Les saisons défilent, pour notre plus grand plaisir
Après hiver , lu et approuvé par beaucoup d’entre nous, les critiques étaient également excellentes pour ce second volume, été.
Une question demeure ? Mais ou est passé le printemps ??
Malin se trouve en charge d’une enquête sur le meurtre d’une jeune fille et de l’agression sexuelle d’une autre. Avec les vacances, peu de policiers, sont présents pour l’aider dans ses enquêtes.
Le point commun entre les deux enquêtes ce sont des traces de peinture bleue retrouvées dans leurs vagins... S’agit-il d’un vibromasseur ? L’enquête se tourne d’abord vers les femmes… Mais le milieu lesbien est assez restreint dans une petite ville comme Linkoping…
Aucune issue, aucune piste sérieuse, Malin souffre de cet enlisement, elle résiste à l’attrait de l’alcool, un peu…
Le seul réconfort vient de son amant, le journaliste, car sa fille est partie en vacances en Thaïlande avec son père. L’éloignement est difficile à supporter, elle l’oblige à s’interroger sur le motif de la séparation…
D’autres meurtres ne vont pas tarder et l’enquête trouvera d’autres pistes, trop d’ailleurs…
Une très bonne enquête avec un final très animé !
Mais je mettrai deux bémols. Le premier, est mon côté rationnel : j’étais passé outre dans le premier, mais là, il y a récidive. C’est donc de la petite voix insistante qui tout au long du roman donne des détails sur les agressions. Ces voix sont-elles celles des mortes ?! Mais depuis quand les morts parlent-ils ? Depuis quand volent ils ? Ne croyant pas aux anges et autres, j’ai du mal avec ces élucubrations…
Le second bémol, c’est la quatrième de couverture : elle se termine par une information essentielle, l’enlèvement de la fille de Malin. Or celui-ci n’arrive que dans les cinquante dernières pages ! donc le lecteur durant les quatre cent premières pages s’attend, puis attend cet enlèvement ! à chaque fois que le récit se porte sur la fille je m’y attendais …
Un vrai ratage !
Mais malgré ses deux défauts, ce polar est excellent.
Kathel le confirme, ainsi que Cathulu et Emeraude, mais Canel a été déçu, comme les bonheurs de Sophie
Paul Arre a bien aimé la petite touche de surnaturelle
Si vous voulez un lien avec votre propre commentaire, un petit mot...
Eté, Mons Kallentoft, Serpent Noir