Une brillante chute
Je n’apprécie pas souvent de lire des pavés, et celui-ci pèse la modique somme de 600 pages… mais il s’agit d’un Iain Pears !
Sa série sur le monde de l’art avec son duo d’enquêteurs, Flavia et Argyll, m’avait énormément plu.
Dans ce volume volumineux, il sort du monde léger de l’art, pour celui de la finance.
Le livre est divisé en trois parties rétroactives.
La première nous apprend la mort de John Stone. Sa femme, afin de pouvoir hériter doit retrouver son enfant. Or, personne ne savait qu’il avait un enfant… sa très belle femme n’entame pas cette quête par appât du gain, elle est suffisamment riche, mais par curiosité.
Elle va engager un journaliste afin qu’il écrive une biographie sur son mari.
Leurs rapports et le passé étrange de ce couple m’a littéralement captivé.
La seconde partie, évoque la rencontre du couple. Mais elle est surtout là pour expliquer la fortune de John Stone. Il s’agit d’intrigue politico-financière et d’espionnage industriel… je me suis un peu ennuyé, mais la personnalité du couple retient quand même le lecteur.
La dernière partie, donne la clef de l’énigme entre tous les personnages. Elle se situe à Venise et à nouveau de longs chapitres sur les bilans des entreprises et leur beauté, la joie de lire un bilan… même comme comptable, je n’ai jamais trouvé un plaisir tel qu’il est décrit, à lire un bilan !
Vous l’avez donc deviné je suis sortie de cette lecture avec un avis très mitigé. Des longueurs, des passages inintéressants, mais une intrigue très prenante, et de très nombreux rebondissements. Et un final extraordinaire.
La chute de John Stone, Iain Pears, Belfond
Le commentaire d'Elianthe